
LALA &CE, rappeuse et LESBIENNE nouveau phénomène du rap
Lala &ce de son vrai nom Mélanie BERTHINIER est le nouveau phénomène du rap français.
La jeune femme de 27 ans affiche fièrement son homosexualité dans un milieu souvent homophobe.
Cette jeune lyonnaise a fait du rap son terrain de jeu. Elle débute avec le collectif 667 et s’émancipe rapidement.
Lala &ce (Ace au tennis) doit son nom à son admiration pour Serena Williams .
Elle déclare: ” elle représente la réussite dans un milieu qui ne lui ait pas destiné, déjà de par sa couleur dans le milieu du tennis avec sa sœur c’est les seules noires. Je trouve ça fort!”
Après la sortie de sa première Mixtape “Le Son d’après” qui sort en 2019, Lala commence à faire parler d’elle.
C’est en début d’année 2021, qu’elle revient avec son premier album “Everything Tasteful”.
L’artiste qui vit désormais à Londres se dit influencée par Lil Wayne ou 2pac, évolue dans un milieu très masculin mais a fait de son homosexualité une banalité.
Konbini lui posait la question
Tu n’hésites pas à affirmer ta sexualité, et plus particulièrement ton homosexualité en chanson et à travers tes visuels, ce qui est pourtant très tabou dans le monde du rap…

Lala ne se considère pas comme un porte drapeau de la communauté mais “si ça peut aider tant mieux”.
Son homosexualité est affichée explicitement dans ses clips ou sur ses réseaux et elle utilise un langage parfois cru sans se préoccuper du qu’en dire t -on.
Son lexique “pussy” , “cyprine” ou “botcho” (“fessier” en ivoirien), elle le veut non vulgaire “tant qu’il est bien tourné” .
Elle ne comprend pas les tendances parfois homophobes qu’il peut y avoir dans le rap et déclare à ce sujet:
“je ne comprends pas comment on peut arrêter d’écouter quelqu’un parce que sa vie personnelle n’est pas comme la sienne”.
Regardez son clip “Show Me Love “qui comptabilise déjà 914 822 vues
Lala &ce change malgré elle les mentalités dans un milieu assez fermé. De quoi donner de l’espoir aux nouvelles générations
On vous laisse la découvrir plus en profondeur dans cette interview de Mehdi Maizi de janvier 2021: